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Bravo à tous les véloptimistes !

Le sprint final a dévoilé ses vainqueurs, hier soir, au dernier jour de l’été, le 21 septembre. Et quel sprint… Après cette course de fond, menée du 19 juin au 2 juillet dernier, l’Unistra et le CNRS sont arrivés sur la plus haute marche du podium. Un grand bravo à vous tous, qui avez relevé le défi. Pour notre seconde participation au challenge organisé par l'Eurométropole et l’association Cadr67, nous voilà désormais en tête des entreprises du secteur public de plus de 500 salariés. L'idée était de faire encore mieux qu’en 2016 : pari gagné ! Une fois de plus, le partenariat Unistra-CNRS se révèle être une association gagnante. Et notre campus universitaire s’inscrit durablement avec succès dans le paysage territorial. Pendant deux semaines, vous aurez au total parcouru plus de 31 000 kilomètres, à vélo entre votre domicile et votre lieu de travail et en déplacements professionnels sur le campus (à vélo bien sûr). C’est une victoire encourageante pour confirmer notre engagement véloptimiste l’année prochaine et surtout pour vous exercer toute l’année. Avec notre campus vert, nos pratiques éco-citoyennes changent, au bénéfice de notre santé individuelle qui nous permet de faire un peu de sport chaque jour, au bénéfice aussi de notre environnement et de notre cadre de vie collectif. Un grand merci aux pionniers du challenge sur le campus, à tous nos volontaires ambassadeurs et ambassadrices qui ont su mobiliser autour d’eux. Et nul doute que si nos étudiants y participaient, les compteurs exploseraient. Certes, ce concours est un jeu. Mais un jeu sérieux. Universitaires citoyens, nous participons ainsi à la prévention des maladies des sédentaires et à la qualité écologique du territoire de l’Eurométropole !

Michel Deneken,
président de l'Université de Strasbourg

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Strasbourg 1880-1930 : un prisme aux multiples facettes

La muséographie de l'exposition est particulièrement soignée.

L’exposition « Laboratoire d’Europe. Strasbourg 1880-1930 »* se déploie du 23 septembre 2017 au 25 février 2018, à l’Université de Strasbourg et dans les Musées de la Ville. Hier parties prenantes de l’éveil moderniste de la ville, ces institutions se font aujourd’hui témoins et réflecteurs de ce dynamisme sans précédent.

Le « moment strasbourgeois ». C’est ainsi qu’est appréhendé le demi-siècle qui débute avec les premières créations nées d’une présence allemande de dix ans. Et se termine en forme d’apothéose artistique et intellectuelle, avec l’Aubette, « œuvre d’art totale », et la création des Annales. Une période à cheval sur les 19e et 20e siècles, marquée par les allers-retours entre souverainetés allemande et française, les heurts, les ruptures, l’esprit de revanche. Mais aussi par l’émergence de la modernité, l’inscription dans un réseau européen, les transferts culturels, l’interpénétration féconde.
« Cette délimitation de la période, audacieuse, intellectuelle aussi bien que temporelle, met davantage en lumière une cohérence qu’un moment absolu », avance Roland Recht, commissaire de l’exposition avec Joëlle Pijaudier-Cabot, directrice des Musées de la Ville de Strasbourg. L’idée de cette exposition a germé il y a quatre ans chez l’historien et historien de l’art, professeur au Collège de France et rattaché à l’Institut d’études avancées de Strasbourg (Usias). « J’ai voulu dépasser le cadre du récit national, soit allemand, soit français, qui, jusqu’à l’historiographie la plus récente, tend à accaparer l’histoire de cette ville. Faire apparaître la spécificité de Strasbourg dans les domaines du savoir et de la vie de l’esprit en général, est un objectif plus intéressant, nécessaire aussi. »

Modèles de fleurs de papier mâché et de cerveaux en cire

À travers l’exposition au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg (MAMCS) et ses « satellites », c’est un éloge de la ville qui est esquissé, et représentée la manière dont « la ville et ses institutions ont influencé les œuvres et les savoirs qui s’y sont déployés… et inversement ».
C’est notamment à cette époque qu’est fondée la Kaiser-Wilhelms-Universität, ancêtre de notre université, selon le modèle humboldtien, disciplinaire et humaniste. « Une conception qui fait la part belle au lien entre enseignement et recherche, et pour cela privilégie l’observation », explique Mathieu Schneider, vice-président Culture, sciences en société de l’Université de Strasbourg. « Anatomie, botanique, sciences de la vie et de la Terre : dans ces disciplines, particulièrement concernées par l’identification et la caractérisation des objets visibles dans la nature, des collections sont constituées pour l'enseignement et la recherche », complète Sébastien Soubiran, directeur-adjoint du Jardin des sciences de l’Université de Strasbourg. Qu’il s’agisse de fleurs en papier mâché, de modèles cristallographiques en bois, de cerveaux en cire, de modèles de Blaschka en verre, de moulages en plâtre, de planches de botanique, de plaques de verre ou d’ouvrages de médecine de référence, une large place est accordée au MAMCS à ces délicats trésors à la précision scientifique inouïe, conservés précieusement par l’université. « De nombreux acteurs liés au patrimoine scientifique et documentaire de l’université ont donc été sollicités pour cette exposition, qui offre une occasion rare au public d’y avoir accès », poursuit Sébastien Soubiran. Vous avez cinq mois pour en profiter !

E. C.

  • « Laboratoire d’Europe. Strasbourg 1880-1930 », exposition au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg (MAMCS) : quatre sections consacrées aux arts décoratifs, aux collections de l’université, à l’enrichissement des collections des musées de la ville pendant la période, sous l’influence notamment de Wilhelm Bode, et aux expériences strasbourgeoises modernes (collectionneurs, avant-garde littéraire, Aubette 1928).
  • « Un observatoire naturaliste du monde », au Musée zoologique : retrace à la fois l’histoire du musée sous les périodes allemande et française et l’évolution des connaissances dans la discipline.
  • « Des lieux, des musiques – une ville », exposition à la galerie Heitz (rez-de-chaussée du Palais Rohan) : une immersion dans la ville musicale de l’époque et ses lieux, où l’on croise Stockhausen, les frères Munch, Wagner, Mahler…
  • « Wilhelm Bode, une pensée en action », exposition au Musée des Beaux-Arts (premier étage du Palais Rohan) : quelle vision a guidé le directeur allemand des musées de Strasbourg pour reconstituer les collections de la ville, presque entièrement détruites en 1870 ?
  • Une application, Straslab, est disponible pour prolonger l'expérience sur téléphone et tablette

Dictionnaire culturel de Strasbourg : 600 pages pour aller plus loin

600 pages, 700 notices, 300 images et 150 contributeurs : c’est un imposant défi que se sont lancés les directeurs de l’ouvrage*, Roland Recht et Jean-Claude Richez. Celui de compiler de façon encyclopédique les éléments qui ont fait de Strasbourg dans les années 1880-1930 « un creuset, où s’élabore un monde nouveau mais aussi où se cristallisent les soubresauts du vieux monde ». Du graveur Maurice Achener à l’Institut de zoologie, c’est à un cheminement à travers les parcours des hommes et des femmes, les œuvres, les lieux et les disciplines (médecine, biologie, physique quantique, sismologie, linguistique, littérature comparée, architecture, histoire, poésie, arts visuels), multiples facettes d’un gigantesque prisme culturel, qu’est invité le lecteur.
Les nombreuses illustrations mettent en lumière les transformations de l’architecture, notamment l’édification de la Neustadt, et celles de l’université.
Une chronologie didactique et plusieurs cartes et plans complètent l’ouvrage, « dont les contributeurs, Strasbourgeois ou non, ont tous travaillé sur l'histoire de la ville », précise Isabelle Laboulais, professeur d’histoire moderne à l’Université de Strasbourg et directrice éditoriale de l’ouvrage.

Dictionnaire culturel de Strasbourg, aux Presses universitaires de Strasbourg, 45 €, ISBN : 978-2-86820-988-7

* Bénéficie du soutien de l’Initiative d’excellence, dans le cadre des Investissements d’avenir

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Laboratoire d'Europe : portraits de trois objets remarquables

À l'occasion de la manifestation « Laboratoire d’Europe. Strasbourg 1880-1930 », L'Actu inaugure une série de dix petites notices consacrées à des objets remarquables exposés au MAMCS, issus des collections de l'Université de Strasbourg.

Chercheur de comètes. Collection de l’Observatoire astronomique.
Cette lunette astronomique doit son nom à sa fonction : plusieurs comètes ont été découvertes grâce à ce chercheur (entre autres la comète Winnecke-Pons). Dans l’attente de pouvoir investir les bâtiments du nouveau campus en cours de construction, l’instrument est mis en service à la fin des années 1870 par le premier directeur de l’Observatoire de l’Université impériale, August Winnecke, sur le toit de l’ancien observatoire français. Installé au 3e étage d’une tour octogonale accolée à la façade sud du bâtiment de l’Académie (actuel lycée Oberlin, Krutenau), sous une cabane mobile, l’appareil est monté sur une « chaise en bois, solidement construite, qui pivote autour d’un axe vertical et sur laquelle s’assoit l’observateur ».
L’appareil est fourni par la maison Repsold, à laquelle Winnecke a commandé l’ensemble des gros instruments qui équiperont le futur observatoire. Ce fabricant d’instruments d’optique et de précision, basé à Hambourg, a fourni l’équipement de l’observatoire de Poulkovo, près de Saint-Pétersbourg, institution où Winnecke a effectué une partie de sa formation et qui lui sert de référence pour l’Observatoire de Strasbourg. Les nouveaux locaux affectés à ce dernier sont livrés en 1881, ce qui permet le déménagement du chercheur et son installation sur la terrasse du bâtiment de la grande coupole.
C’est là que l’astronome Perrotin, jeune directeur de l'Observatoire de Nice qui visite l'Observatoire de Strasbourg en 1881, a la possibilité de voir l’appareil qu’il décrit avec admiration : « La monture azimutale est particulièrement avantageuse pour les chercheurs de comètes, car elle permet de parcourir le ciel suivant des parallèles à l'horizon, et cette circonstance, en facilitant les recherches dans les régions les plus voisines du Soleil, augmente les chances de découverte. »

André Vésale (1514-1564), De Humani Corporis Fabrica libri Septem, Bâle, Jean Oporin, 1555. Collection de l'Institut d'anatomie normale.
Bénéficiant depuis le 16e siècle d’un enseignement des sciences anatomiques, la ville de Strasbourg est dotée en 1670 d’un théâtre d’anatomie et d’un cabinet rassemblant, pour l’enseignement, des pièces aussi bien normales, pathologiques que comparées. Au cours des 18e et 19e siècles, formant désormais le Muséum anatomique de Strasbourg, les collections s’enrichissent des apports qu’y font les professeurs d’anatomie successifs et leurs aides, réalisant ainsi de nombreuses dissections. L’annexion allemande marque la mise en place d’une « faculté-hôpital » dotée d’instituts et de cliniques universitaires richement équipées pour la pratique scientifique et le soin. Séparée de l’anatomie pathologique, la chaire d’anatomie normale est successivement occupée durant la période impériale par Wihelm Waldeyer (1836-1921) et Gustav Schwalbe (1844-1906) qui œuvrent à l’enrichissement de la collection, à des fins patrimoniales, pédagogiques et scientifiques.
Comme l’atteste la dédicace, cet exemplaire est un don à l’institut de Wilhelm Waldeyer, premier directeur de l’Institut d’anatomie de la période allemande, avant son départ pour Berlin. Basé sur la dissection, l’ouvrage est considéré comme le livre fondateur de l’anatomie moderne. Œuvre monumentale et novatrice, dédiée à l’empereur Charles Quint, elle fait l’objet d’une première édition chez Oporin en 1543, avant d’être révisée et augmentée dans le cadre d’une seconde parution chez le même éditeur en 1555. Issu de cette seconde édition, le présent ouvrage est recouvert d’une reliure en peau de truie, estampée à froid à l’aide de roulettes et de plaques. Il est illustré de gravures réalisées d’après les planches de Jan Van Calcar (1499-1545).

Brendel, modèles de fleurs en papier mâchés de Brendel. Le Hêtre – Fagus sylvatica (Fagaceae). Collection de l'Herbier.
Les universités allemandes du dernier quart du 19e siècle sont dotées de nombreuses collections purement didactiques. Inutile à la recherche elle-même, ce matériel sert à reproduire et illustrer, de manière probante et parfois spectaculaire, l’état de la connaissance dans un domaine particulier. Fabriqué de façon artisanale ou industrielle et souvent commandé auprès de fournisseurs spécialisés, ce matériel accompagne à la fin du 19e siècle les changements des pratiques pédagogiques d’un enseignement s’appuyant désormais sur la recherche. En plâtre, en cire, en bois, en fil de fer, ou encore en verre, certaines collections correspondent à des modèles en trois dimensions d’objets ou spécimens trop loin ou difficiles d’accès pour être vus en vrai, trop petits pour être vus à l’œil nu, trop gros pour être utilisés dans un amphithéâtre, ou trop rares, trop fragiles et trop chers pour avoir le spécimen d’origine.
Ainsi, ce modèle de fleur en papier mâché est issu des collections d’enseignement de l’Herbier de l’université, constituées dans les années 1880 par le premier directeur de l’Institut de botanique de l’Université impériale, Anton de Bary. Outils scientifiques et pédagogiques hors du commun, ces collections sont complétées par des sujets en plâtre, en cire ou par des planches d’illustrations cartonnées, tous mobilisés dans le cadre de cours en amphithéâtre.
Ce type de pièce est l’œuvre de Robert Brendel et son fils Reinhold. À la fin du 19e et au début du 20e siècle, ces derniers ont créé, à Berlin et à Breslau, une centaine de modèles de grande taille de fleurs, de fruits et de champignons. Parfois démontables, ces modèles sont le plus souvent en papier mâché, mais sont parfois constitués d’autres matériaux comme le bois, le coton, le rotin, la pulpe de joncs, les perles de verre, les plumes et la gélatine.

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Des universitaires s’engagent dans le débat public

Fleur Laronze et Philippe Gillig.

Un économiste de l’Université de Strasbourg et une juriste de l’Université de Haute-Alsace (UHA) organisent un cycle de conférences sur des thèmes d’actualité dans le cadre d’un projet intitulé « L’Université en campagne… contre les idées reçues ! ».

Le projet « L’Université en campagne… contre les idées reçues ! » est né en mai dernier et a obtenu un soutien financier de l’Initiative d’excellence (Idex) dès le mois de juin 2017. Deux enseignants-chercheurs en sont les initiateurs : Fleur Laronze, juriste spécialisée en droit du travail, à l’UHA et à l’Université de Strasbourg, et Philippe Gillig, économiste à l’Université de Strasbourg. Leur objectif : mobiliser des universitaires dans leur domaine de compétences pour répondre aux questions du grand public sur des thèmes d’actualité économiques et sociaux. « C’était un acte militant. Nous souhaitions que l’université joue son rôle de service public dans la diffusion des savoirs scientifiques. L’objectif est aussi de lutter contre les fake news », assure Fleur Laronze. Les deux enseignants-chercheurs prévoient d’organiser sept conférences du 18 septembre 2017 au 1er septembre 2018 et peut-être davantage la deuxième année (jusqu’en décembre 2019). Chaque conférence sera organisée en ville, à la campagne et dans un lycée de la région, dans le but de toucher un maximum de publics différents. La question de la nouvelle loi travail a déjà été traitée ce mois-ci. Le prochain rendez-vous est fixé en novembre sur le thème de l’Europe sociale, puis au premier semestre 2018, les deux conférenciers souhaitent aborder la situation des migrants. Ensuite, dans le souci de coller à l’actualité, le choix des thèmes n’a pas encore été arrêté.

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Petrol, un collectif d'auteurs en résidence dans les universités du Grand Est

Il sont quatre mais n'en font qu'un. Lancelot Hamelin, Sylvain Levey, Philippe Malone et Michel Simonot sont auteurs de théâtre : ensemble, ils écrivent des textes qu'ils signent Petrol. Les universités du Grand Est accueillent ce collectif en résidence d'écriture* durant cette année universitaire 2017-2018.

Qu'est-ce qu'un collectif ? Tout rassemblement de personnes constitue-t-il un collectif ? Un collectif est-il plus que la somme de ses parties ? Suffit-il d'être là, ensemble, pour agir et penser collectivement ? Une situation particulière est-elle nécessaire à la constitution d'un ensemble ? Quel sera cet événement qui, traversé par les forces de frictions occasionnées par des rencontres de circonstance, par leurs élans communs, fera projet, afin de dresser les contours d'une action et donner naissance à ce collectif ?
Petrol va travailler à la construction de cette notion de collectif qui semble nous échapper, nous condamner à demeurer dans l'esseulement individualiste, nous aliéner aux logiques totalitaires du groupe et de la masse.
La résidence d'écriture organisée par les universités du Grand Est sera l'occasion de mettre en place quatre séries de rencontres, sous forme d'ateliers, avec des personnes des universités de Metz, Mulhouse, Reims et Strasbourg.
Petrol ajoutera du collectif au collectif : chaque groupe constitué dans chacune des universités (enseignants, étudiants, personnels administratifs) va pouvoir interroger et créer ensemble à partir de la notion de « quotidien ». Puisque c'est dans les gestes du quotidien que s'inscrit le début d'un parcours collectif, c'est dans ce quotidien, qu'il y a tout le sens et l'écriture des choses. Le quotidien peut être poétique et politique.
L'ensemble des collectifs formera un grand collectif qui aura accumulé au cours de l'année des textes écrits en ateliers, des courtes vidéos, de la peinture, des lectures d’œuvres existantes… Il donnera lieu à un rendu public.
Ce matériau sera aussi traité par le collectif d'auteurs afin de produire de l'écrit : un texte utopique mais actif, mêlant paroles et parcours qui fassent lien et donnent à jouer, créant du mouvement afin d'inventer des histoires communes, matrice d'un collectif vivant, en transformation, générateur d'organisations inattendues sur la scène - mais aussi, pourquoi pas, dans la rue.
La résidence, dont la soirée de lancement à Strasbourg se déroule jeudi 5 octobre, à 18 h, au Patio, est organisée par la Faculté des arts, le laboratoire Approches contemporaines de la création et de la réflexion artistiques (Accra, EA 3402), le Service de l'action culturelle de l'Université de Strasbourg en partenariat avec ses homologues des universités de Haute-Alsace, de Lorraine et de Reims Champagne-Ardenne, le Théâtre national de Strasbourg (TNS) et le Théâtre universitaire de Strasbourg Artus, avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) Grand Est et des Investissements d'avenir.

* Bénéficie du soutien de l’Initiative d’excellence, dans le cadre des Investissements d’avenir

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L’Université de Strasbourg décroche le label « HR Excellence in Research »

Fin août 2017, la Commission européenne a accordé le label « Human Ressources Excellence in Research » (HRS4R) à l’Université de Strasbourg pour sa stratégie de gestion des ressources humaines en recherche. Celle-ci rejoint donc les cinq autres universités françaises déjà certifiées. C'est la première université française labellisée Idex qui décroche ce label.

Depuis janvier 2016, l’Université de Strasbourg s’est engagée dans l’analyse de ses pratiques en matière de ressources humaines en recherche*, afin de répondre aux recommandations européennes et d’améliorer le bien-être et l’épanouissement professionnel de l’ensemble de sa communauté scientifique.
Comme le souligne Catherine Florentz, vice-présidente Recherche et Formation doctorale, « l’obtention du label HR Excellence in Research confirme que les pratiques de l’Université de Strasbourg répondent d’ores et déjà largement aux normes européennes et nous encourage à les améliorer encore. Cette reconnaissance européenne constitue un gage de qualité pour notre institution et représente une plus-value importante pour le recrutement de chercheurs de haut niveau, l’attractivité auprès des jeunes chercheurs, le développement de projets européens et les actions de mobilité ». Ce label garantira aux chercheurs de l’université l’éligibilité au programme de subvention Horizon 2020.

30 actions pour la période 2017-2022

Florian Fritsch, chargé de projet HRS4R, ajoute également que « la Commission européenne a salué la cohérence du plan d'action proposé par l'établissement en réponse aux conclusions de l'état des lieux que nous avons mené. La deuxième phase du projet débute donc dès à présent, avec la mise en place de ces actions ». L’Université de Strasbourg s’engage à mettre en œuvre les 30 actions inscrites dans ce plan pour la période 2017-2022. Les progrès réalisés feront l’objet d’évaluations régulières, en interne et en externe.

* A bénéficié du soutien de l’Initiative d’excellence, dans le cadre des Investissements d’avenir.

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Le réseau Alumni fête ses 5 ans

Une soirée est organisée au Collège doctoral européen pour célébrer les cinq années du réseau Alumni, lundi 2 octobre. Quelques places sont encore disponibles.

Au programme de cette soirée, qui sera également l'occasion de remercier l'engagement bénévole des alumni, ambassadeurs et référents : flash back sur les premières années du réseau, témoignages et cocktail surprise.
Le réseau Alumni de l'Université de Strasbourg compte aujourd'hui 15 000 membres, 30 clubs en France et à l'étranger, 1 300 propositions d'emploi. Plus de 5 000 personnes ont participé à ses événements. Toute une activité de conseils entre alumni et étudiants s'est développée progressivement. Des rencontres constructives, un réseau de référents alumni et d'ambassadeurs ont marqué la vie du réseau.

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Langage visuel : les bons réflexes de la rentrée

Une fois la migration vers Windows 10 effectuée, un fond d'écran aux couleurs du langage visuel sera disponible sur votre ordinateur.

Depuis septembre 2016, le déploiement du nouveau langage visuel de l'Université de Strasbourg bât son plein. Signalétique du campus et de ses bâtiments, affiches, brochures, sites internet et médias sociaux... On le voit fleurir sur tous les supports.

La fin de la première phase du déploiement est désormais entamée, avec la livraison des derniers outils. Générateur de signature électronique personnalisable par structure, gestionnaire d'invitations électroniques, modèles de documents, charte web… Retrouvez tous les modèles pour vous aider à créer vos supports usuels sur la boîte à outils !

Signatures

Les signatures minimales des services et composantes sont accessibles en ligne sur la boîte à outils. Les signatures des laboratoires ont fait l’objet d’un travail spécifique pour convenir d’un principe de signature commune avec les organismes de recherche, CNRS et Inserm. Ces dernières sont désormais en cours de finalisation et seront transmises au cours du mois d’octobre aux différentes entités.
La livraison des dernières signatures inaugure la seconde phase du déploiement, qui se poursuivra tout au long de l’année universitaire, au sein des structures de l'université (composantes, services, laboratoires). L’équipe projet a développé une méthode pour permettre à chaque entité d’identifier ses singularités et de construire son univers à partir des éléments du langage visuel. Le chantier débutera mi-octobre.

Une gamme éditoriale renouvelée

Une gamme éditoriale renouvelée est en cours de réalisation. Le rapport d’activité, brochures institutionnelles et autres livrets d’offre de formation prévoient tous la possibilité d’être personnalisés par structure en proposant des modèles de fiches modulables en fonction des contenus de chacun.

Prise en main bureautique

Si votre poste est administré par la Direction informatique, vous pouvez d’ores et déjà utiliser les polices de caractères Brill et Unistra, ainsi que les modèles de bureautique. La mise à disposition de nouveaux modèles de documents a pour objectif d’harmoniser les usages, tout en les facilitant. Ces derniers ont fait l’objet d’un développement spécifique pour intégrer un onglet « Unistra » dans Word et Powerpoint. À partir de cet onglet, l’utilisateur pourra générer, selon ses besoins, ses courriers, ordres du jour ou compte-rendus, rapports et autres dossiers de presse. Seront également intégrés plusieurs modèles d'affiches événementielles, des chevalets, des badges et autres plaques de portes. Si le déploiement des modèles de documents est lancé, il se fait au fur et à mesure avec la migration des postes informatiques sur Windows 10. Aussi, pour l’instant, les modèles transitoires de courrier, de signalétique, de diaporama de présentation restent disponibles sur la boîte à outils.

En bref

En résumé, le langage visuel vous permet de comprendre une abréviation, trouver sa signature, utiliser les polices de caractères et les pictogrammes, réaliser ses cartes de visite, apprendre les règles d’écriture, rédiger un courrier, envoyer une invitation, créer des badges et chevalets, imprimer des enveloppes, générer sa signature électronique, réaliser un diaporama de présentation, repenser le site internet de votre structure ou la signalétique de votre bâtiment…

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