Étudiante en deuxième année de psychologie, Lea Menges a publié son premier recueil de poésies, tirées de son blog. Des textes spontanés, inspirés du quotidien d’une jeune fille de son âge, traversé d’émotions et de questionnements.
Tout comme son français où pointent d’infimes hésitations et inexactitudes, il se dégage de Lea Menges une fragilité assumée, derrière une assurance tranquille. « Depuis que je suis arrivée en France, j’ai beaucoup mûri et j’ai appris à vaincre ma timidité. » C’était il y a tout juste deux ans, pour un service civique en foyer d’accueil médicalisé, à Illkirch. Lea venait de passer son bac, ou plutôt son Abitur, à Mannheim, où elle a grandi. La jeune Allemande se souvient encore de son arrivée en Alsace, des étoiles dans les yeux. « Ça a été une expérience formidable, humainement parlant ! » Une année d’apprentissage marquée par des rencontres fondatrices, qu’elle décide de prolonger en s’inscrivant à la Faculté de psychologie de Strasbourg. « Tout est lié : le choix de cette discipline, et le fait que c’est en arrivant en France que j’ai commencé à écrire. » C’est sa rencontre avec sa correspondante munichoise, en ligne, qui la décide d’abord à partager ses textes, sur son propre blog.
Sur son portable, dans la rue…
Il y a un an, elle prend son courage à deux mains et contacte une petite maison d’édition allemande, Aphaia. « Je me suis dit "Pourquoi pas". » Comme une manière de se convaincre qu’il est permis d’oser. Il se trouve que la maison d’édition cherche à ouvrir sa collection d’ouvrages de poésie à de jeunes auteurs. « Je suis arrivée au bon moment ! » Une heureuse coïncidence qui amène l’opuscule de Lea à côtoyer celui de la poétesse lituanienne Aldona Gustas, publiée dans la même collection. « C’est un très heureux hasard et une fierté, car je suis une grande lectrice de ses textes à l’honnêteté parfois brutale », confie Lea, qui non seulement écrit mais lit aussi beaucoup de poésie en allemand, en français et en anglais.
« Écrire est pour moi aussi naturel que respirer »
Ce n’est qu’une fois certaine que ses poèmes seront édités que Lea se décide à les partager avec sa famille. « Un matin, au petit-déjeuner, ma grand-mère en a lu certains à mon grand-père. Quand ils m’ont ensuite dit que mes textes les avaient touchés, cela m’a beaucoup émue, car nous ne sommes pas de la même génération et n’avons pas le même mode de vie. J’ai dû réussir à toucher du doigt quelque chose d’universel. »
L’expérience commune à tous, qui l’inspire le plus, est celle de l’amour. Le chaos des sentiments au moment de la rencontre amoureuse, mais aussi de la rupture. « Une façon pour moi d’extérioriser, mais aussi de mettre en valeur de belles rencontres. »
Ecrite dans sa langue maternelle, l’allemand, la poésie en prose de Lea est instinctive et spontanée, captée « souvent sur mon portable, dans la rue, lorsque l’inspiration est là ». Une écriture du quotidien, qu’elle rapproche d’ailleurs de sa conception d’une poésie « accessible, qu’on peut accompagner d’une tasse de café ».
Lea évoque encore « l’écriture comme un besoin aussi naturel que celui de respirer ». Alors, comme depuis son arrivée en France, elle s’est mise à rêver en français, il était logique d’aventurer sa plume du côté de sa « langue de cœur, celle que j’ai choisie ».
Outre qu’elle espère, à travers son blog et son modeste recueil, tiré à 150 exemplaires, « encourager chacun à lire de la poésie », Lea formule un vœu : « N’ayez pas peur d’exprimer vos sentiments, sous quelque forme que ce soit ! »
Elsa Collobert
Voici un poème de Lea Menges en langue allemande et sa traduction française, ainsi qu'un extrait de l'un de ses poèmes en français, à retrouver en intégralité sur son blog (partie 1 et 2).
wir gehen durcheinander ich wünschte, du wärst mein Blick war verschleiert und die Tränen, die ich nicht weinte, ich nahm sie dort wieder auf, unser kleinster | nous passons par nous, la vie, j'aurais voulu que tu sois là voilé mon regard et mon les larmes que je ne versais je les reprenais là où je notre moindre dénominateur |
Avril
Période de révisions
Je remets ma vie en question
Mon stylo précède mes pensées
Se mélange à elles, leur suit
Quelles sont les réponses aux questions
Que je n’ai pas encore posées
Existence d’une suite, ma seule certitude
Il y a un mai à tout
J’espère voyager vers un âge plus voyant
Légende photo : Le recueil de poèmes de Lea Menges ne porte pas de titre : « Titrer, c’est extraire la quintessence d’un texte. Dans mon cas, j’aurais trouvé ça trop dur ! ».
Pour sa deuxième participation et grâce à son alliance avec le CNRS, l'Université de Strasbourg monte sur la première marche du podium du challenge Au boulot à vélo. Au total, ce sont 31 202 kilomètres qui ont été parcourus par près de 500 participants, du 19 juin au 2 juillet dernier.
À l'Université de Strasbourg, on a du cambouis sur les mollets... et c'est pour la bonne cause ! En participant pour la deuxième année à la 8e édition du challenge Au boulot à vélo, destiné à distinguer les entreprises les plus « véloptimistes » de l'Eurométropole, l'Unistra alliée au CNRS fait fort.
Grâce à ses 483 participants et 31 202 kilomètres (soit 64,6 km parcourus en moyenne par « vélotaffeur »), l'Université de Strasbourg et le CNRS détrônent la Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail Alsace-Moselle (Carsat), arrivée première l'an dernier, dans sa catégorie (secteur public, plus de 500 salariés). Grâce à une méthode de calcul revue cette année, prenant notamment en compte les photos selfies des participants, nous coiffons au poteau l'Eurométropole de Strasbourg (2e) et le Conseil de l'Europe (3e). La preuve que l'union fait la force !
C'est Clarisse Pham, référente Unistra-CNRS du challenge dans le cadre de son service civique, l'an dernier, et quelques véloptimistes convaincus qui ont reçu le prix au nom de l'université et du CNRS, lors de la cérémonie d'annonce des résultats, jeudi 21 septembre.
À nos côtés parmi les gagnants de ce challenge, dans leur catégorie : la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) Grand Est (secteur public, de 101 à 500 salariés), Arte (secteur privé, plus de 500 salariés) ou encore le TJP-Centre dramatique national d'Alsace (secteur privé, de 21 à 100 salariés).
Grâce à ce petit exploit, les participants au challenge pourront bénéficier (collectivement, au choix), de massages, de séances de sophrologie en groupe ou de dégustations de thé. Quant au trophée, réalisé bien-sûr à partir de pièces de vélo récupérées, il sera itinérant entre toutes les entités participantes. Un apéro devrait également bientôt être proposé.
À l'année prochaine pour réitérer l'exploit !
L'Actu profite de cette occasion pour se pencher sur trois profils de « vélotaffeurs », dans lesquels vous vous reconnaîtrez peut-être ou qui vous inspireront...
L’athlète : Philippe Waldhart, 593 km
Derrière ses airs placides de monsieur Tout-le-monde, ce chargé de projets à la Direction du patrimoine immobilier est un véritable athlète.
Loin devant les autres participants au challenge, à des « kilomètres-lumières » de la moyenne (64), Philippe Waldhart se défend d’avoir accompli un quelconque exploit. Et non, « je ne suis pas le gagnant du challenge, se défend-il face à un collègue taquin. J’ai apporté ma contribution à l’équipe ! » Pour sa deuxième participation, il visait « les 600 km. Je les ai frôlés. Je ferai peut-être mieux l’an prochain ! » Ou pas… Ce qui n’est pas très grave, en soi : sa dose de sport hebdomadaire, cet adepte du trail, débutant en ultra-trail, l’atteint sans difficulté. « Toute l’année, c’est course à pied, judo et musculation, le midi. Le vélo, je profite des temps "masqués" que sont les trajets pour en faire. » Les lundis, mercredis et vendredis, de février à octobre, avec un petit effort supplémentaire pendant le challenge. « Cette année, je suis venu de chez moi, à Rhinau, au campus historique tous les jours, la première semaine. » Soit 70 kilomètres aller-retour, réalisés majoritairement sur piste cyclable, et avec tout l’équipement de sécurité. Il s’en amuserait presque : « Avec les bouchons aux heures de pointe, je ne mets que 30 minutes de plus à vélo qu’en voiture ! » Il s’estime aussi chanceux de pouvoir bénéficier d’ « une douche à l’arrivée et d’horaires flexibles ». Même s’il a bien conscience d’être une exception dans ce challenge, Philippe se félicite que sa motivation sans faille « puisse donner envie à certains collègues de se lancer. Que chacun à son échelle fasse ce petit effort, c’est déjà un grand pas ! »
L’inconditionnelle : Valérie Chalut, 49,1 km
Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente : depuis douze ans qu’elle habite à Strasbourg (et qu’elle travaille au sein de son université), Valérie Chalut a fait du vélo son moyen de déplacement privilégié.
« Quand je suis arrivée à Strasbourg, j’ai tout de suite opté pour le vélo. Venant de Paris, où transport rime avec galère, on ne peut qu’être conquis ! » lance l’assistante de formation de la Direction des ressources humaines dans un grand sourire franc. Valérie avoue avoir désormais « du mal à prendre le tram, qui offre beaucoup moins de liberté ! » Habitante du quartier Neudorf, qu’il s’agisse du parcours vers son précédent travail, à la Faculté de médecine, ou de l’actuel, elle attache une grande importance à « ces moments de coupure, qui permettent de se remettre les idées en place, surtout après une journée chargée ou stressante. »
Valérie a longtemps fait son marché à vélo, le samedi matin, et circule aussi à deux-roues pour aller au centre-ville. « On utilise beaucoup le vélo, en famille, pour aller au cinéma ou en balade dans les environs de Strasbourg. » Elle réfléchit même à acquérir une seconde monture, plus maniable, pour des terrains comme la forêt de la Robertsau.
Seules ombres au tableau : les vols, qui lui ont fait opter pour la location longue durée d’un Vélhop, et... un accident, l’hiver dernier. « J’ai glissé sur une plaque de verglas, sur le pont du Danube. » Résultat : les ligaments croisés touchés, un arrêt de travail de trois semaines et une appréhension à passer à cet endroit. « Cet hiver, je pense laisser mon Vélhop au garage… » En tous cas, c’est certain, la prochaine étape est l’achat d’un casque, pour limiter les risques !
L’habituée : Muriel Aubeneau, 170 km
Responsable de la communication à l’École européenne de chimie, polymères et matériaux (ECPM) à Cronenbourg, Muriel Aubeneau a participé pour la première fois au défi. Mais c’est une véloptimiste de longue date !
Son aller-retour quotidien entre la Meinau et Cronenbourg lui fait parcourir 17 km. C’est une routine que Muriel Aubeneau suit tout au long de l’année. La plupart du temps, la cape de pluie lui suffit pour parer aux petites averses. « Ce qui était motivant, c’était de pouvoir enregistrer ses kilomètres » : le défi a permis à la véloptimiste de constater qu’elle roule 85 km en une semaine, et plus de 3 700 km à l’année. Ajouter ses kilomètres à ceux des autres personnels de l'Université de Strasbourg et du CNRS l’a également poussée à s’inscrire, pour l'aspect convivial de l'effort commun. Et la possibilité de rencontrer d’autres cyclistes du challenge a plu à Muriel Aubeneau, qui se demande toutefois si des personnes se sont mises au vélo pour le défi, ou si ce ne sont que des personnes déjà habituées qui ont participé. Dans tous les cas, c’est pour elle important que l’université et le CNRS encouragent les modes de déplacement alternatifs. L’année prochaine, elle suggère que la compétition avec les autres institutions de Strasbourg soit doublée d’une concurrence interne, où chaque service pourrait pédaler et défier les équipes des autres services… Qu’en pensez-vous ?
Le « Hoffmann Infinitus Program », officiellement lancé vendredi 15 septembre, a pour objectif d’explorer les rôles potentiels de la phytothérapie dans la régulation du système immunitaire.
Cette collaboration de long terme – quatre ans, renouvelables – associe la société chinoise Infinitus, spécialisée dans la fabrication de produits de phytothérapie et plus largement de médecine traditionnelle chinoise, et le laboratoire Réponse immunitaire et développement chez les insectes (CNRS). Le prix Nobel de physiologie ou médecine 2011, Jules Hoffmann, et ses collaborateurs, Jean-Luc Imler (directeur de l’unité de recherche) et Dominique Ferrandon, utiliseront la drosophile pour identifier les effets d'extraits de plantes et de champignons dans le cadre d’infections virales et intestinales et en analyser, si possible, les modes d’action.
En effet, si la pratique de la phytothérapie chinoise est plusieurs fois millénaire et a fait ses preuves, les modes d’actions des remèdes utilisés sont peu compris ; d’autant plus qu’il s’agit souvent de mélanges d'extraits de plantes ou de champignons non définis. L’expertise mondialement reconnue du laboratoire strasbourgeois dans la compréhension des mécanismes de la réponse immunitaire innée, mais aussi des mécanismes de défense antivirale et dans le développement de modèles d'infection et d'exposition aux xénobiotiques permettront certainement de lever le voile sur les modes d’action des principes actifs naturels mobilisés en médecine chinoise.
Originaire de Saxe-Anhalt, la jeune bachelière allemande Anne-Pauline Piper effectue un volontariat franco-allemand à l’Université de Strasbourg* depuis le 14 septembre.
Anne-Pauline prend la suite d'Anna David, qui a été durant l'année universitaire 2016-2017 la première volontaire allemande à l'Université de Strasbourg à bénéficier du programme de Volontariat franco-allemand dans l'enseignement supérieur porté par l'Office franco-allemand pour la jeunesse.
Pendant dix mois, Anne-Pauline Piper sensibilisera les étudiants strasbourgeois sur les possibilités de mobilité vers les pays germanophones, et plus spécifiquement vers les universités allemandes et suisse du campus européen. Elle travaillera avec ses collègues du campus européen et de l'Espace avenir pour renseigner les étudiants sur les programmes d'échanges et les bourses existantes et pour les conseiller sur les possibilités de stages et d'emplois dans les pays germanophones. Elle présentera également l'offre de formation franco-allemande de l'Université de Strasbourg auprès des lycéens alsaciens. Enfin, elle sera en charge d'animer la vie étudiante transfrontalière par l'organisation de la deuxième édition du Eucor-Festival, manifestation culturelle pour les étudiants des cinq universités membres du campus européen, qui aura lieu au printemps 2018, à Strasbourg.
Pour mener à bien ses missions, elle travaillera avec deux autres volontaires : Warren Fleurot, volontaire français au Kalrsruher Institut für Technologie et Anna Seeger, volontaire allemande au Crous de Strasbourg.
* Avec le soutien de l’Initiative d’excellence, dans le cadre des Investissements d’avenir.
Mardi 19 septembre, l’Association sportive de l’Université de Strasbourg a organisé la 5e édition des Trophées du sport, au Palais universitaire, devant un parterre de 200 invités.
Les Trophées du sport récompensent les sportifs ayant brillé aux championnats universitaires, national et international. Plus de 150 d'entre eux, qui ont obtenu des titres de champions de France, d’Europe ou mondiaux (aux Universaides, championnats du monde universitaires) ont été distingués cette année.
Cet événement a pour principale vocation de valoriser le sport de compétition de haut niveau et sa visibilité auprès de la communauté universitaire, mais aussi d’accentuer une ouverture sur la cité, notamment en y associant des sportifs reconnus de la région.
La cérémonie, à laquelle ont assisté personnalités du monde sportif alsacien, élus locaux, communauté universitaire et étudiants, était orchestrée par Michel Deneken, président de l’université, et par Christian Mestre, président de l'Association sportive.
Depuis sa création en 2009, l’Association sportive de l’université n’a cessé d’améliorer ses résultats sur le plan national et international. Cette année encore, les étudiants se sont illustrés dans tous les sports : une médaille mondiale, six médailles européennes et pas moins de 34 podiums continentaux.
La campagne d'inscription sur les listes de qualification aux fonctions de professeurs des universités et de maîtres de conférences au titre de l'année 2018 est ouverte jusqu'au 24 octobre 2017.
La déclaration de candidature à une inscription sur les listes de qualification aux fonctions de maître de conférences ou de professeur des universités au titre de l'année 2018 doit être déposée sur le portail Galaxie du site internet du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, rubrique « Accès qualification/recrutement », jusqu'au mardi 24 octobre 2017, 16 h (heure de Paris).
L'attention des candidats est appelée sur la rénovation de la procédure de dépôt des candidatures. En effet, le dépôt des pièces justificatives devant être jointes à l'appui de la demande est désormais entièrement dématérialisé. Il appartient à chaque candidat de déposer ses documents numérisés dans un espace personnel dédié via le domaine applicatif Galaxie.
Le calendrier quant à lui, est conservé à l'identique : dépôt des candidatures du jeudi 7 septembre, 10 h, au mardi 24 octobre 2017, 16 h ; dépôt dans l'application des pièces dématérialisées constituant le dossier qui se substitue à l'envoi postal du dossier aux rapporteurs, du 7 septembre au 19 décembre 2017, 12 h.
Les dossiers de demande d’accueil en délégation au CNRS au titre de l'année 2018-2019 doivent être constitués dans l’application Sirah, disponible dans Galaxie. Les enseignants-chercheurs ont jusqu’au 17 octobre 2017, 16 h (heure de Paris), pour y déposer leur demande.
Aucun dossier de demande d’accueil en délégation ne sera accepté en dehors d’une transmission via Galaxie.
L'application Naos sera ouverte à compter du jeudi 28 septembre (10 h) jusqu'au jeudi 19 octobre 2017 (16 h).
Il est recommandé de procéder dès que possible à l’enregistrement du dossier de candidature.
Les inscriptions aux sessions de formations en anglais et allemand proposées aux personnels de l'Université de Strasbourg sont ouvertes jusqu'au jeudi 28 septembre.
La fiche d'inscription doit parvenir au bureau de la formation continue au plus tard le 28 septembre.
Les formations se déroulent en sessions de deux heures par semaine. Elles débuteront à la mi-novembre 2017 et se termineront en mai 2018. Des stages intensifs de 30 h seront également proposés en juin 2018.
« Écosystème de la recherche », « Concevoir sa présentation visuelle et graphique sur écran »... Le programme des stages proposés par l'Unité régionale de formation à l'information scientifique et technique (Urfist) pour le premier semestre 2017/2018 est en ligne.
En plus de ce programme de stages, certaines formations, jusque-là réservées aux doctorants, sont ouvertes à d'autres publics, en collaboration avec le Centre de culture numérique de l'Université de Strasbourg.
Cette liste est en cours de mise à jour. Ces stages sont gratuits pour les personnels relevant du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et pour les doctorants.
Instituts régionaux d'administration (IRA), Direction générale des finances publiques, police, douanes, administrations pénitentiaire et hospitalière... Intéressé par la perspective d'y faire carrière, ou tout simplement de faire évoluer votre parcours professionnel ?
Chaque année, l'Institut de préparation à l'administration générale (Ipag) organise un cycle de conférences de présentation des métiers, carrières et concours de la fonction publique.
Ces conférences, animées par des professionnels du métier, sont organisées à l'Ipag, 47 avenue de la Forêt-Noire, entre 12 h et 14 h, amphithéâtre 318, à partir du vendredi 15 septembre 2017. L’entrée est libre pour les étudiants et personnels de l'Unistra.
Avec la rentrée universitaire, c’est aussi les cycles de conférences thématiques du Jardin des sciences qui reprennent, les jeudis, à 18 h 30, au Patio. Les conférences du lundi soir reprennent également.
Octobre verra se décliner en quatre conférences un cycle profondément ancré dans son temps : « Travailler au 21e siècle ». Chercheurs, enseignants et professionnels auront la parole pour aborder des sujets allant de notre hyperconnexion aux médias, au burn-out en passant par la professionnalisation de l’homme politique et les nouvelles formes de structures salariales que sont les coopératives.
Le 5 octobre, Audric Mazzietti, assistant d’enseignement et chercheur associé au laboratoire Étude des mécanismes cognitifs (EMC) de l’Université Lumière de Lyon 2 inaugurera le cycle avec une conférence intitulée « L’homme hyper[dé]connecté : l’attention à l’épreuve du monde moderne ». Un œil sur Facebook, l’autre sur ses e-mails, un téléphone à l’oreille et une tablette à la main : voici l’homme moderne, boulimique d’information, mais de plus en plus déconnecté. Cet homme est-il vraiment heureux dans sa vie et efficace dans son travail ou simplement au bord du burn-out attentionnel ? Rendez-vous à 18 h 30, en amphithéâtre 3 du Patio, pour tenter de répondre à cette question.
Chaque mois, une thématique unique sera ainsi déclinée lors des quatre conférences du jeudi.
Éclectiques également, car déclinées chacune sur un thème différent (maladie d'Alzheimer, centenaire de la Grande, Guerre, perturbateurs endocriniens), les conférences du lundi se déroulent elles au Palais universitaire. Les curieux de tous horizons pourront notamment y trouver un prolongement de la manifestation « Laboratoire d'Europe. Strasbourg 1880-1930 ». Sans oublier les conférences en territoire, à Barr, Erstein, Haguenau, Molsheim, Niederbronn-les-Bains, Saverne, Schirmeck et Sélestat.
L'entrée est à chaque fois libre et gratuite.
Pour sa 4e édition, le festival Justice en cultures* invite pendant un mois les Strasbourgeois, juristes ou non, à débattre sur le thème « Le temps de la justice ». Au programme : des rencontres au prisme de la réflexion juridique, mais aussi de l’approche artistique, dans des lieux aussi divers que l’Hôtel de ville, l’Aubette ou encore la cathédrale.
Justice trop lente, trop rapide, à contretemps, oubliée… Du 3 octobre au 3 novembre 2017, juristes, avocats, magistrats, politologues, mais aussi réalisateurs de cinéma, artistes et citoyens ordinaires sont invités à confronter leurs points de vue sur cette problématique, lors de treize rencontres, en autant de lieux phares de Strasbourg.
Des comparutions immédiates aux procès-fleuves, de la justice d’exception en état d’urgence ou de siège… De multiples illustrations ancrées dans la réalité seront utilisées pour décliner ce thème, tirées du fonctionnement de la justice en France comme à l’étranger, de la justice dans les démocraties ou dans les dictatures, de la justice dans le passé, même lointain.
Quelques temps-forts jalonnent le festival : la soirée inaugurale, à la cathédrale de Strasbourg, sur le thème « La justice au temps de la cathédrale », animée par Michel Deneken, professeur de théologie catholique, et Roland Recht, professeur au Collège de France et à l’Institut d’études avancées de Strasbourg (Usias), agrémentée d’intermèdes musicaux à l’orgue (lundi 9 octobre) ; l’intervention du juge d’instruction au Pôle financier de Paris, Renaud Van Ruymbeke (vendredi 13 octobre) ; ou encore celle de Raymond Depardon pour l’avant-première de son film 12 jours, consacré au temps de l’internement psychiatrique (mardi 31 octobre).
Favoriser une meilleure connaissance du fonctionnement de la justice chez les citoyens, à la fois méfiants envers ces institutions mais désireux de mieux en cerner le fonctionnement, est l’objectif de ce festival, créé en 2014 et qui poursuit cet objectif cette année. L’intérêt des Strasbourgeois (2 500 participants l’année dernière) ne devrait pas se démentir lors de cette édition.
* Bénéficie du soutien de l’Initiative d’excellence, dans le cadre des Investissements d’avenir
Dans son théâtre-conférence Un faible degré d'originalité, au Maillon, Antoine Defoort place la barre haut : faire rire (et réfléchir) sur le sujet ardu de la propriété intellectuelle. Le spectacle est proposé en partenariat avec la Carte culture et le Service de l'action culturelle (Suac) de l'Université de Strasbourg, mardi 10 octobre, à 18 h.
Qui aurait cru que la question de la propriété intellectuelle puisse se prêter à autant de digressions aussi savantes qu’hilarantes ? Antoine Defoort tente la prouesse de nous faire rire tout en développant en un temps record les aspects – historiques, juridiques, commerciaux, intellectuels – de la question. Sorte de guide de montagne, ce conférencier averti trace un chemin à travers le sujet comme s’il s’agissait d’un vaste massif qu’il nous invite à gravir. Les points de vue sur ce que signifient les notions d’œuvre de l’esprit, de génie ou d’originalité se multiplient et se modifient pendant la randonnée commune. Le temps d’une causerie entre amis, philosophique et parfois poussée à l’absurde, qui ne ressemble pas vraiment à un cours de droit.
Le spectacle est gratuit pour les étudiants.
Envoyez votre info à medias@unistra.fr avant le mardi 3 octobre midi pour une parution le vendredi 6 octobre 2017. Consultez les dates des prochains numéros.