Université, composantes et services
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« Veiller à la cohérence des projets au niveau de l'établissement »

Chercheur en physique, directrice de l’IPHC1 pendant près de sept années, Christelle Roy est vice-présidente Stratégies et développements de l’université. Une nouvelle vice-présidence positionnée de manière transverse dans l’équipe, dont l’ambition est d’apporter une vision coordonnée des différents projets universitaires pour les années à venir.

Vice-présidence Stratégies et développements : en quoi est-ce que cela consiste ?
Avant même les dernières élections, une réflexion était en cours au sein de la gouvernance sur la manière de remettre du transversal entre les différentes vice-présidences, qui le plus souvent ont un fonctionnement tubulaire. Cette prise de conscience a amené à imaginer cette nouvelle vice-présidence dont le rôle est de construire une vision plus globale des projets menés à tous niveaux et de les interconnecter, dans l’université, et avec nos partenaires de la recherche ou de l’enseignement supérieur. L’objectif final est de conseiller la gouvernance en lui donnant une visibilité transversale, à moyen et long terme. 

En quoi vos fonctions passées peuvent-elles vous aider ?
J’ai dirigé pendant près de sept ans un institut de recherche qui a résulté de la fusion de trois gros laboratoires dans des domaines disciplinaires différents : la chimie, la physique subatomique et la biologie. Cela m’a permis de prendre conscience du besoin de globalité et de transversalité pour fonctionner de manière optimale. Je suis donc une convaincue de la démarche. Tenter de la faire progresser au niveau de l’université et de sa stratégie est vraiment un challenge motivant pour moi !

Et très concrètement, par quoi avez-vous commencé ?
C’est le calendrier en fait qui a déterminé les urgences de ma feuille de route au début de mon mandat : il s’agissait de s’atteler à la rédaction du contrat de site 2018-2022 avec nos établissements associés2. Nous avons décidé d’orienter ce contrat vers le marquage fort des actions autour du développement durable et de la responsabilité sociétale. Nous attendons maintenant le retour du ministère sur notre projet.
Je participe également à la préparation des réponses aux appels à projet lancés dans le cadre du PIA3 (3e programme d’investissements d’avenir). Une démarche qui met en lumière la nécessité d’avoir une approche plus stratégique des réponses aux appels à projet en général. En effet, leurs résultats engagent l’établissement sur de nombreuses années, donc il vaut mieux travailler sur les réponses sélectives que de répondre par principe et un peu « tous azimuts ». Notre objectif est aussi de ne pas perdre de vue qu’il faut consolider l’existant, plutôt que partir dans une myriade de projets différents. En recherche, on peut convenir d’une stratégie coordonnée sur une thématique donnée (l’environnement, par exemple) et par conséquent, décider de répondre à tous les appels d’offre qui la concernent, avec une approche pluridisciplinaire (de la chimie à la sociologie) voire interdisciplinaire. À terme, cette approche plus globale doit permettre de répondre de manière pertinente aux différents questionnements scientifiques.

Finalement, votre vice-présidence touche un peu à tous les domaines de l’activité universitaire ?
En effet, cela peut-être un risque d’ailleurs, il ne faut pas se disperser ! Je vais donc me concentrer sur quelques projets qui ont été désignés comme prioritaires par l’équipe présidentielle. Par exemple, la structuration des grands projets est un enjeu très important pour l’université de demain. Mon objectif est de leur apporter de la méthodologie pour structurer leur déploiement et éviter le lancement simultané d’initiatives trop voisines, qui méritent plutôt d’être coordonnées.
Je vais aussi me lancer dans un état des lieux du fonctionnement des collégiums, pour travailler avec eux à leur évolution et imaginer leur avenir.
Un autre projet important consistera à mettre en valeur et à encourager les talents internes, en recherche, parmi les enseignants-chercheurs mais aussi parmi les personnels techniques et administratifs. À l’université, il nous semble que c’est un véritable enjeu de ressources humaines. La valorisation est un levier nécessaire dans un milieu professionnel où il y a peu de promotions pour motiver les troupes.

Recueilli par Caroline Laplane

1Institut pluridisciplinaire Hubert-Curien (IPHC).
2Université de Haute-Alsace (UHA), École nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg (Engees), École nationale supérieure d'architecture (Ensas), Haute école des arts du Rhin (Hear), Institut national des sciences appliquées de Strasbourg (Insa), Bibliothèque nationale et universitaire (BNU).

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Nouvelle phase du chantier du Paps/PCPI

Le chantier du Paps/PCPI, en juin dernier : la priorité est actuellement à la construction de la base de vie jouxtant le chantier.

Le chantier de construction du Pôle d’administration publique de Strasbourg/Pôle de compétence en propriété intellectuelle (Paps/PCPI) sur le site de l’Hôpital civil aborde une nouvelle phase concrète. L’objectif est que le bâtiment soit prêt pour la rentrée 2019.

Ce bâtiment de 14 000 m2, situé sur le site de l’Hôpital civil, doit accueillir l’Institut d’études politiques (IEP) de Strasbourg, l’Institut de préparation à l’administration générale (Ipag), le Centre d’études internationales de la propriété intellectuelle (Ceipi) – trois structures de l’Université de Strasbourg – ainsi que l’antenne régionale de l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi) et l’Institut européen entreprise et propriété intellectuelle (IEEPI). On y trouvera neuf amphithéâtres, 32 salles de cours, un centre documentaire (photo ci-contre), une salle d’exposition, des espaces de travail collaboratifs, un point café…
Le tout dédié à l’accueil de 2 200 étudiants et personnes en formation.
À la mi-2014, alors que le chantier avait démarré depuis un an et plutôt bien avancé, de sérieuses anomalies structurelles, liées à des erreurs de calcul, avaient été détectées, induisant une suspension du chantier. Après plusieurs expertises très longues et fines, doublées de procédures juridiques à l’encontre des sociétés défaillantes, l’Eurométropole, qui assure la maîtrise d’ouvrage, en accord avec les co-financeurs (État, Région et Inpi), a décidé de pré-financer les 16,5 millions d’euros supplémentaires nécessaires aux réparations des malfaçons. La procédure judiciaire a en effet son propre déroulé temporel.

Deux ans de travaux

« Il faut d’abord réparer et renforcer les points faibles du gros œuvre, explique Leslie Luck, chef de projet à la Direction de la construction et du patrimoine bâti de l’Eurométropole. C’est à dire corriger les anomalies structurelles responsables du sinistre. Pour redonner toute sécurité au bâtiment, il faut sur-épaissir certains murs, retraiter la couche d’enrobage de l’acier, poser des morceaux de tissus en carbone aux jonctions des murs. La grande cage d’escalier centrale doit aussi être démolie et reconstruite, car mal conçue. Peut-être faudra-t-il reprendre une dizaine de pieux de fondation du bâtiment : les derniers calculs de vérification sont en cours. »
Au préalable, il a fallu le purger des éléments de second œuvre qui avaient été installés avant l’arrêt du chantier : des cloisons qui s’étaient gorgées d’eau, des réseaux techniques qui gênaient la réparation du gros œuvre, etc.
Cette réparation devrait être achevée à l’été 2018. Les travaux sur le second œuvre démarreront en parallèle en janvier 2018. L’objectif est en effet de livrer le bâtiment assez tôt pour permettre la rentrée dans de bonnes conditions, en septembre 2019.
Une vingtaine d’entreprises interviennent ou interviendront sur le chantier, dont trois seulement sont différentes des entreprises initialement choisies.

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Le service civique cherche sa vitesse de croisière

A l'Institut de développement et d'innovation pédagogique (Idip), un volontaire sera chargé de soutenir les actions pour la cordée de la réussite en sciences (ici lors d'une précédente rencontre étudiants-lycéens). Crédit : IUT Robert-Schuman.

Expérimentées l’année dernière à l’université, ces missions au service de l’intérêt général sont reconduites (et étoffées) cette année. Le recrutement, chapeauté par la Direction des ressources humaines (DRH), est en cours dans six composantes et services et doit aboutir à l’engagement de huit jeunes volontaires.

Alors que certaines structures renouvellent leur accueil de volontaires en service civique (Institut d’études politiques-IEP, Maison universitaire internationale-MUI et Direction du patrimoine immobilier-DPI), trois nouvelles entités rejoignent le mouvement : le Jardin des sciences, l'Institut de développement et d’innovation pédagogiques (Idip) et l'École européenne de chimie, polymères et matériaux de Strasbourg (ECPM).
Face au succès de la démarche − quatre volontaires ont mené à bien leur mission, l’an dernier (lire encadré) − l’université en accueillera cette année huit. « Il s’agit d’un engagement fort de la direction, souligne Christophe Neunlist, responsable du Bureau du recrutement Biatss de la DRH. D’autant plus qu’en cours d’année, nous sommes parvenus à faire accéder les volontaires à certains droits non-automatiques, notamment à la formation continue des personnels. » Le volontaire de la MUI, chargé de faire connaître la structure et ses activités, a ainsi pu se former à l’utilisation des réseaux sociaux, en interne. Cette année, la DRH s’emploie à faire bénéficier les volontaires des tarifs préférentiels pour le restaurant universitaire.
« Ni salariés, ni étudiants, les volontaires ne sont pas régis par le code du travail », précise encore Christophe Neunlist. Ils perçoivent une gratification de 580 € de l’Agence nationale du service civique, dont « une centaine d’euros prise en charge par l’université ».

L’objectif de mixité sociale rappelé

Passée la première année « test », la DRH a décidé d’être plus attentive lors du processus du recrutement. Ainsi, quelques recommandations essentielles ont été rappelées aux structures d’accueil. « Le service civique est une mission au service de l’intérêt général, destinée à favoriser la mixité sociale des 16-25 ans. Aucune compétence ou diplôme ne peuvent être exigés du candidat : c’est la motivation qui doit primer. » Dans les faits, le bouche-à-oreille et le réseau aidant, « bon nombre de candidatures, que nous centralisons, proviennent d’étudiants ou de personnes liées à l’université ». Si une mission de service civique n’est pas incompatible avec le statut d’étudiant, « l’investissement de 24 heures hebdomadaires qu’elle demande peut être difficile à concilier avec l’exigence des études », rappelle Christophe Neunlist.
Une fois recrutés, les volontaires ne sont pas laissés en totale autonomie : « Sous la responsabilité d’un tuteur, ils sont accompagnés dans leur mission et dans l’élaboration de leur projet d’avenir, ajoute Liza Lauer, en charge du déploiement opérationnel du service civique à l’Unistra au sein du Bureau du recrutement Biatss. À l’issue des recrutements, les volontaires seront tous réunis, avec leurs tuteurs, pour faire connaissance. Les parcours et les motivations sont très variés. Mais faciliter l’échange entre eux relève aussi des objectifs de ce dispositif. » C’est d’ailleurs en partant du constat de la nécessité de travailler davantage en équipe qu’il a été décidé, dans les structures accueillant plusieurs volontaires (deux à l’IEP, deux à la MUI) de moins sectoriser les missions.
Ces dernières, qui vont du soutien à la réussite scolaire (Idip) en passant par la sensibilisation à la citoyenneté et à l’environnement (IEP, ECPM, DPI) sont prévues pour débuter au mois d’octobre, et durer toute l’année universitaire.

Elsa Collobert

Clarisse Pham, ambassadrice des économies d’énergie et du développement durable à la Direction du patrimoine immobilier (DPI), service civique en 2016-2017

« Sous la tutelle de Joana Levy, chargée de mission développement durable, mon objectif était de trouver les moyens de sensibiliser le public de l’université aux économies d’énergie. Que ce soit pour la protection de l’environnement, la préservation des ressources, ou la santé de chacun, nous avons tenté de comprendre comment nous pouvions mieux toucher tous les usagers des campus. Il a d’abord fallu que je me familiarise avec le fonctionnement de l’université et les initiatives existantes. Par exemple, je suis allée rencontrer les personnes en charge du projet de panneaux solaires à l’IUT Louis-Pasteur. Il y a beaucoup de personnes avec de bonnes idées, prêtes à s’engager (si elles ne le sont pas déjà) mais elles peuvent être isolées. C’est pourquoi nous développons peu à peu un réseau où les « écoloptimistes » peuvent échanger, trouver un appui, aller plus loin dans leur démarche ou tout simplement s’informer des possibilités d’action à l’université. Être référente pour le défi Au Boulot à vélo a été l’occasion de tester plusieurs stratégies de communication et de rencontrer des « véloptimistes » (souvent « écoloptimistes » aussi). Ce service civique m’a permis de prendre en main les outils de sensibilisation au développement durable, et d’avoir plus d’expérience dans mon domaine de prédilection ! »

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Le nouvel élan numérique de la Fondation

Coup de jeune pour l’environnement internet de la Fondation Université de Strasbourg. Son nouveau site prend les couleurs du langage visuel de l’université et permet aujourd’hui d’avoir une vision transversale de l’ensemble des projets à soutenir.

Jusqu’à présent, la Fondation Université de Strasbourg était dotée de deux sites distincts : l’un présentant la structure et l’autre affichant les différentes campagnes de collecte de dons. La fondation est aujourd’hui bien intégrée dans le paysage universitaire, et au-delà. Les projets soutenus étant également de plus en plus nombreux, il était important d’adopter une nouvelle stratégie numérique. « Plus de 150 projets sont référencés sur ce nouveau site fondation.unistra.fr. Toutes les entités de l’université y sont représentées », explique Frédéric Lichtenberger, chargé de communication et de marketing de la fondation. Chaque faculté, école, institut, école doctorale, laboratoire mixte ou équipe d’accueil de l’université possède sa propre page. Il est ainsi possible de soutenir une entité spécifique et les projets qu’elle développe.

Bien comprendre les enjeux de chaque projet

À travers ces projets, ce sont tous les domaines de l’Université de Strasbourg qui sont représentés : formation, recherche, vie universitaire, culture, société et patrimoine. Des projets prioritaires pour l’université (Ease, bourses des donateurs) et des projets transversaux comme la Serre de Bary ou le Musée Adolf-Michaelis disposent ainsi d’une page spécifique. On peut citer également la campagne de collecte de dons en cours de la Faculté de pharmacie pour la création de bourses d’études spécifiques à la filière officinale. Le projet de recherche sur le Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est mené, quant à lui, par une équipe de l’Institut des neurosciences cellulaires et intégratives (INCI).

S’approprier ce nouveau site et collecter des dons

Les donateurs potentiels peuvent ainsi bien cerner les enjeux de chaque projet et décider d’y affecter leurs dons. L’ambition de la fondation est également de travailler avec les entités pour affiner les projets qu’elles présentent sur leurs pages dédiées. Elle compte aussi sur l’engagement de chacun pour s’approprier et diffuser cette nouvelle interface et toucher le plus de donateurs potentiels. Frédéric Lichtenberger, cite l’exemple de l’Orchestre universitaire : « A chaque diffusion de leur newsletter, il est rappelé la possibilité de participer aux financements de leurs actions. Une démarche qui s’est à chaque fois soldée par un ou deux dons ».

Si vous souhaitez prolonger la réflexion autour de votre page dédiée sur le site de la Fondation Université de Strasbourg, vous pouvez contacter Frédéric Lichtenberger / 03 68 85 51 56)

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ChemLab, nouvelle plateforme technologique à l'ECPM

Crédit : Nicolas Busser, CNRS

L’École européenne de chimie, polymères et matériaux (ECPM) a inauguré sa plateforme technologique ChemLab ECPM Unistra*, en juillet dernier.

Cette plateforme, localisée sur le campus de Cronenbourg, mutualise des équipements de pointe et une équipe d’experts pour offrir aux entreprises un ensemble de prestations sur des techniques servant à la préparation, la mise en forme et la caractérisation de produits (organique et inorganique).
Opérationnelle depuis la rentrée, la plateforme ChemLab est ouverte aux chercheurs, aux doctorants, aux élèves ingénieurs et également à une clientèle d’industriels (laboratoires, entreprises, start-up, élèves-entrepreneurs) ayant des besoins de caractérisation, de formation de personnels ou souhaitant réaliser une preuve de concept.

Une équipe d’experts pour répondre aux besoins spécifiques 

Les équipes, formées de quinze enseignants-chercheurs et six techniciens, offrent un ensemble de solutions et de conseils pour l’optimisation des méthodes, l’identification des constituants d’échantillons de toute nature, le choix d’essais pertinents en termes d’analyses, de caractérisation ou de mise au point de procédés. À chaque équipement est associé du personnel technique et scientifique. Des équipes d’élèves ingénieurs de l’ECPM peuvent également contribuer aux recherches.
L’ECPM a investi 495 000 € sur la plateforme ChemLab, dont 50 % ont été financés par la Région Grand-Est, au travers du Pacte ingénieur 2 (2015-2017). Dans l’objectif de constituer un centre de compétences pour les industriels de la région et pour améliorer la valorisation de la recherche et le transfert de technologie, la plateforme ChemLab ouvre un nouvel horizon de l’entreprenariat au bénéfice des doctorants entreprenants et des start-up.
Elle constitue l’un des projets phares de l’Université de Strasbourg qui a apporté son soutien financier (Initiative d'excellence, Labex NIE (Nanostructures en interaction avec leur environnement), Commission de la formation et de la vie universitaire).
Par ailleurs, la fondation FRC (Frontier Research in Chemistry), vient de participer au cofinancement d’un dernier projet d’investissement.

* Bénéficie du soutien de l’Initiative d’excellence, dans le cadre des Investissements d’avenir

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Réunions institutionnelles : calendrier 2017

 Septembre Octobre
Conseil académique (CFVU+CR)
14 h - Mardi
 / /
Congrès (CA+CFVU+CR+CTE)
14 h - Mardi
 / /
Conseil d'administration (CA)
14 h - Mardi
 26 /
Commission de la formation et de la vie universitaire (CFVU)
14 h - Mardi
 mercredi 27 24
Commission de la recherche (CR)
14 h 30 - Mercredi
 27 /
Conférence des directeurs de composantes
14 h 30 - Mardi
 12 17
Conférence des directeurs des unités de recherche
10 h - Vendredi
 / 5
Réunion des responsables administratifs de composantes et des chefs de services centraux
9 h - Lundi
 18 /
Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail
14 h - Lundi
 / 2
Comité technique d'établissement (CTE)
 5 
Conseil académique restreint (CACr)
 26* 
Conseil d'administration restreint (CAr)
 26** 
* Prévisionnel
** A l'issue du CACr

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